Comment définir sa stratégie de développement personnel parmi toutes les techniques existantes?
Julia de Funès dans son ouvrage « Développement impersonnel » dénonce les pratiques qui consistent à abreuver le monde de bons conseils, de recettes magiques pour « devenir soi-même ». Comment peut-on s’adresser de la manière à des centaines, des milliers, des millions de lecteurs ou d’auditeurs tous plus singuliers les uns que les autres, avec leurs besoins propres et leur vécu unique ? Quelle peut en être l’efficacité alors que le développement personnel doit être, comme son nom l’indique, personnel donc personnalisé, adapté aux fonctionnements et objectifs de chacun.
Finalement, malgré l’abondance d’approches et de techniques dans le domaine, le développement personnel se résume à une seule et même méthodologie quel que soit le courant dans lequel on s’inscrit.
Nous recevons à tout instant une information, un stimulus qui provient de l’extérieur. Cette information nous la traitons d’une manière qui sera influencée par notre expérience directe ou indirecte de la situation. Qu’on les appelle croyances, certitudes, schémas internes en PNL, connexions neuronales privilégiées en neurobiologie, ces mécanismes de traitement de l’information nous poussent à réagir de telle ou telle manière privilégiée à la situation vécue. Le travail de développement personnel consiste alors à faire le tri dans ces mécanismes internes pour développer ceux qui nous font du bien et servent nos intérêts, et ceux qui nous ont fait du bien à un moment donné (puisqu’ils existent c’est qu’ils nous ont permis à un moment donné de nous protéger d’une information perçue comme stressante ou menaçante) mais nous freinent maintenant dans l’atteinte de nos objectifs.
Tout l’intérêt du coaching, précisons-le, d’un Bon coaching est justement de pouvoir s’adapter aux besoins de chacun. C’est pourquoi nous passons autant de temps sur la connaissance de soi.